lundi 31 août 2009

Kyoto et Tokyo : trop de chose à faire

J'ai trouvé peu de temps pour continuer d'écrire des messages sur mon blog. Comme d'habitude, j'essaye de commenter les photos.

Pour faire très bref, Kyoto c'est des temples et Tokyo c'est très grand.

Commençons donc par Kyoto. Après avoir pris le shinkansen, il me reste une après-midi et deux jours complets pour visiter Kyoto. Kyoto est connu dans tout le Japon pour ses temples. C'est en effet une des rares villes japonaises à ne pas avoir été bombardé par les américains. Elle a ainsi conservé des vieux temples. Elle a reçu un classement au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. En tout une dizaine de lieux de la ville ont le précieux label. Il y a aussi de nombreux trésors nationaux du Japon.
La première après-midi, je la consacre donc à la visite de deux lieux : le chateau Nijo et le parc impérial. Le premier est un vieux chateau au coeur de la ville. Il est connu pour avoir un parquet qui fait des bruits de rossignol lorsque l'on marche dessus. Ca marche vraiment. Je vais ensuite dans le parc de l'ancien palais impérial. Pareil en plein coeur de la ville, un énorme parc. Il y a encore tous les bâtiments du palais impérial. Ceux-ci ne se visitent qu'avec l'accord du bureau impérial (5 jours pour reserver). Je vais ensuite manger dans le quartier connu de la ville. Je rentre dans un tout petit isakaya tenu par un vieux monsieur et une vieille dame.
Le lendemain je décide de visiter l'Est de la ville là où sont regroupés la majorité des temples connus. Je loue un vélo à mon hotel pour la journée. J'ai ainsi pu faire le pavillon d'argent, le chemin de la philosophie et d'autre temples dans la matinée. Pour ne pas trop saturer, je visite le musée d'art moderne de la ville. Il y a une expo sur un photographe japonais et une autre sur les affiches du cinéma muet en URSS. Les deux sont très intéressantes et la petite partie de la collection permanente est pas si mal. Je profite aussi du musée climatisé. Il faisait en effet très chaud à Kyoto. Même si l'humidité était beaucoup moins pesante que dans le Kyushu, le soleil tapait dur.L'après midi je vais voir un temple super connu des japonais.
Le dernier jour, je vais visiter le pavillon d'or et les temples de l'Ouest. Il y a surtout des jardins sec zen. Je trouve pas ça si mal que ça, même si ce ne sont que des graviers ratissés et des pierres dessus. Ayant un peu mare des temples qui se ressemble tous, je décide d'aller tout au sud de la ville voir l'alignement des toriis. Je ne peux que vous conseiller de regarder les photos.

J'avais prévu de rester autant à Tokyo qu'à Kyoto. Au final, j'ai quasiment tout fait à Kyoto et presque rien à Tokyo. Tokyo a été la découverte de l'architecture japonaise. Les japonais ont tout compris aux immeubles modernes. En effet, dans la rue il faut lire les insignes sur l'immeuble puis aller dans l'assenceur et trouver le bon étage. Ainsi on peut aller manger dans un restaurant au 9 eme étage puis descendre au sous-sol pour aller jouer à des bornes d'arcade.
Pour l'après midi, je vais me ballader dans Ginza. Il s'agit d'un quartier chic avec des grandes enseigne de luxe et des bureaux. Je passe une bonne heure dans l'immeuble Sony où tous les produits sont testables. Je décide de passer ma première soirée à Akihabara, quartier électronique de la ville. En sortant de la gare, on passe devant des tous petits étals avec des composants électronique. Ensuite une grande rue avec des magasins de jeux vidéos, d'animé, de manga, et de bornes d'arcade. De temps en temps, un restaurant de ramens pour permettre au gens de manger rapidement.
Le lendemain, je vais me ballader du côté d'Ueno. Il s'agit d'un immense parc à Tokyo. Il y a un zoo et plusieurs musée tout autour. J'abandonne l'idée d'aller voir le zoo car ma journée commmence un peu tard (j'ai fait une petite grasse matinée). Je vais visiter le musée national avec de l'art japonais et asiatique puis le musée des sciences. Autant le premier était intéressant autant le deuxième a quelques manip' sympa mais toutes les explications sont en japonais seulement. C'est dommage car il s'agit d'un musée des sciences naturelles plutôt bien fourni relié à un musée sur les sciences nouvelles. Je fais aussi l'impasse sur le musée des arts occidentaux (je suis pas venu au Japon pour voir des Renoirs ou des Rodins). J'ai hésité assez longtemps car la collection à vraiment l'air intéressante. Je vais ensuite passer la soirée à ... retrouver Ménon et Ollbran (respectivement 2A et 10A de la fanfare). Je passe donc une soirée entre français très sympathique. Ollbran parle le japonais super bien et nous traduit toutes les recommandations de la serveuse.
Le lendemain, je pars pour Shinjuku et la mairie de Tokyo. Je suis impressioné par les batiments. Les immeubles sont de véritables cathédrales des temps modernes. Je vais ensuite à Harajuku en coup de vent. Il s'agit d'un quartier à boutique pour jeunes filles japonaises. Il y a aussi dans les arrières rues des magasins de créateur loufoque. C'est le quartier in de Tokyo. Le soir, je vais rejoindre Ménon à son dormitory. C'est pas si loin de Tokyo que ça et le trajet est gratuit avec mon pass. On passe une soirée entre français avec des centraliens. Puis des américains nous rejoignent.

Le lendemain est le jour du départ. J'ai eu la riche idée de prendre un avion à 19H. Cela me permet de faire une lessive dans la matinée. Et puis voilà, le Japon c'est fini pour cette fois-ci. J'aurais quand même vu pas mal de truc. D'abord vivre à la japonaise en stage puis faire le gros touriste. Vraiment intéressant. Est ce que j'y retournerais? C'est une bonne question. Maintenant que j'ai appris le japonais autant en profiter mais en même temps il y a pleins d'autres endroits que j'aimerais découvrir aussi. Je pense que ce stage a été une opportunité vraiment très bonne à saisir. J'espère avoir d'autres expériences de ce genre.

Là c'est partance pour l'Allemagne et la fanfare. Je rejoins la tournée en Allemagne. J'écrit ce message à Pékin en escale et j'espère pouvoir l'envoyer le plus tôt possible. Je vais rejoindre toute la troupe à Salzburg.

PS : Voilà, ce message sera surement le dernier. Je l'envoie finalement de Lyon où je suis arrivé hier soir. Je vais finir de mettre les photos. Je n'ai pas eu internet depuis que je suis parti du Japon. J'espère que vous aurez aimé ce blog. Je ne sais pas si j'aurais vraiment le temps de commenter toutes les photos mais je vais faire de mon mieux. Je vais surement faire une selection pour l'album du blog. A bientôt.

lundi 10 août 2009

Beppu et Fukuoka : le temps passe vite

Alors que j'écris le précédent message dans le train pour Beppu, celui-là est écrit depuis mon hotel à Tokyo. Je prends du retard...

Pour arriver à Beppu, j'ai du faire 6H de train, sans compter le retard à l'arrivée... J'arrive donc assez tard à Beppu. Je vais à l'hotel et me pose tranquilement pour me reposer. Je ne fais pas grand chose jusqu'au repas que je vais passer dans une petite auberge de la ville où deux salary men mangent et deux femmes discutent avec eux derrière le comptoir. Très sympathique, bien manger en plus. Je me prelasse le soir dans le bain de l'hotel qui est une source chaude local. Ce bain ultra chaud est en effet très agréable, plus que ceux que j'ai pu faire jusqu'ici. Le lendemain, je vais à Fukuoka.

Le trajet ne dure qu'une heure 30. Ce qui fait que j'arrive tôt. Je dépose mes bagages à l'hotel puis vais me ballader. Je mange dans un fast food japonais (riz, bento, et frite). Je vais vers la plage pour voir le Yahoo! Dome. Je monte en haut de la tour de Fukuoka, la vue est imprenable mais on ne voit qu'une ville d'un côté et un océan de l'autre. Pas de point particulier, le dome de métal étant lui aussi cacher par un grand immeuble. Je découvre le parc de la Tête D'Or local. Je rentre à l'hotel pour faire ma lessive. Là je rencontre un américain qui est dors dans la même chambre que moi. Celui-ci est d'orignie coréenne, né en Russie. Il passe un an en Corée pour apprendre l'anglais. Il en profite pour apprendre un peu de coréen. On decide d'aller manger ensemble et d'aller voir la ville. On mange dans un okomiyaki (omellette) puis nous nous dirigeons vers le centre ville. Nous finissons dans un bar de Jazz qui contenait plus de 2000 vynils. Nous ressortons après le dernier métro et nous rentrons donc à l'hotel à pied. Soirée très sympathique.

Le lendemain, je pars pour Kyoto, ville la plus connu du Japon ou presque.
Je n'ai pas raconté grand chose mais il y a surtout les photos à regarder. Quelques commentaires intéressant aussi.

mercredi 5 août 2009

Aso-San et Kagoshima : Série à rebondissements

4 jours déjà que je suis parti. Les deux premiers jours je n'ai pas pu avoir internet. Qu'à cela ne tienne, ça ne m'empêche pas de prendre des photos. Les photos seront mises beaucoup plus facilement à jour.

Premier jour, rien de vraiment spécial. J'arrive à l'Aso Rider House. Devant l'entrée, environ 5 motos. Je rentre, le gérant m'explique comment ça se passe et puis il me montre un plan de la ville où l'on se situe : Uchinomaki. Cette ville est en fait un peu renommée pour ses onsens. Le dortoir de l'Aso Rider House est rudimentaire : des tatamis avec dessus des matelas et des couettes pour ceux qui n'ont pas de sac de couchage. Tous les soirs, le gérant propose à ceux qui sont présents vers 19H de manger tous ensemble. J'accepte pour le premier soir. Je me retrouve à manger avec 11 japonais et un australien. Pas toujours évident de tout comprendre. Mais j'arrive à me dépatouiller avec un japonais qui parle à peu près anglais. On mange un truc que j'avais déjà mangé pour ma welcome party (voir la photo). Le comble : pour savoir qui fait la vaisselle, on joue à pierre, feuille, ciseau. Tous en même temps, si il y en a un qui perd il fait la vaisselle. Il faut être deux et comme de par hasard, je me retrouve à faire la vaisselle avec l'australien...

Sinon les riders japonais non rien à voir avec l'image commune qu'on peut avoir de riders. Ce ne sont pas des moustachus avec un gros ventre, une harley davidson et des blousons en cuir. Ils conduisent des hondas, ou des suzukis, sont plutôt jeunes (le plus vieux avaient moins de 30 ans), et très sympathiques. Généralement, ils voyagent à plusieurs. Ainsi, il y avait une fille et un mec qui voyageaient sur la même moto mais aussi trois potes qui se suivaient, et une fille qui était venu en voiture cette fois-ci par peur de la pluie. Voilà pour l'ambiance générale. C'était très sympathique de rester dans la salle commune pour discuter.

Le lendemain, je vais donc vers l'Aso-san. Je prends un bus à 9H30. Le bus fait une pause photo au milieu de la montée. Un champs avec un lac et des vaches, pas si moche. Puis continue de monter jusqu'au téléphérique. Je préfère alors monter à pied (même pas 15 minutes à pied). Ensuite je me décide à faire le tour du volcan. Je ne pourrais pas tout vous raconter et je vous conseille de regarder les photos. Paysages lunaires, montagne, tout y est. Assez magnifique. Les temps annoncés ne sont pas tout à fait exacts et j'en profite donc pour continuer plus loin et tenter de rejoindre une gare. Je me fait donc les 3 sommets alignés. Et après manger, j'attends une éclaircie pour trouver le chemin de descente. Là je m'engage mais je commence à douter. En effet, ce chemin est couvert par la verdure. Il y a bien un vrai chemin au sol où rien ne pousse mais à côté, c'est de la verdure jusqu'à au moins sous les aisselles voir 30cm au-dessus de la tête. Pour corser un peu les choses, il y a des passages pentu dans la verdure où je glisse un peu et d'autre qui descendent le long de la crête dénudée que je désescalade. Bref, pas évident et là je prends beaucoup plus de temps que prévu. J'avance très prudemment et espère voir à chaque virage un panneau. Heureusement, je ne me suis pas trompé une seule fois (il faut dire que la végétation était tellement dense qu'il n'y avait qu'un moyen de passer au travers). Je dédis donc cette journée de marche au Ruech et au Mangin qui m'ont entraînés à ce genre de ballade. J'en garde des très bons souvenirs. Je rencontre quand même deux japonais sur la fin du chemin. Ils étaient partis d'en bas et étaient remonté jusqu'à ce que le chemin devienne difficile (des cordes pour éviter de glisser dans la boue). Arrivé sur la route, ils me demandent vers quelle direction je vais. Pas de chance, c'est pas la même. Du coup, je me fais 12 km de descente sur la route.

Arrivé enfin à l'auberge, je vais me laver dans une des onsens. Là c'est un délassement total. Je me lave puis je rentre dans le bain chaud. Je vais aussi dans le bain chaud qui est à l'extérieur. Il y a pas à dire, les japonais savent profiter des petits moments sympathiques. Je m'aspergent ensuite d'eau froide. Vraiment très agréable. Le soir je vais boire un coup dans un bar qui passe du jazz de la ville conseillé par le gérant de la rider house. En effet, ce bar est très sympa. Sur les murs, des photos de jazz et des vinyles de jazz. Le gérant a une impressionnante collection de cd et un bon système d'écoute. Il est également abonné à une revue japonaise de jazz. J'essaye de trouver des concerts dans les villes où je vais passais mais je ne trouve rien, parfois à quelques jours près. Je vais ensuite manger dans une izakaya (auberge). Je mange des udon, sorte de grosses spaghettis accompagnées de bouillon avec de la viande.

Le lendemain matin, le gérant de l'Aso Rider House m'invite à aller ramasser les Belubelly (Blueberries), dans sa ferme. J'y vais avec un japonais et 4 hollandais de passage. On se lève tôt (6H) et on a le droit de garder 10% de notre récolte. Très agréable au petit déjeuner. Je pars ensuite pour Kagoshima. Je prends pour la première fois le Shinkansen. Celui que je prends est au couleur de pokémon, véritable phénomène de société au Japon. Les trains japonais ne finissent pas de m'étonner : j'ai trop de place pour mes jambes devant moi.

Arrivé à Kagoshima, je vais posais mes bagages puis décident de monter au point de vue faire des photos. Je redescends ensuite vers le port pour visiter l'aquarium. Très bien fait, la première salle est saisissante. A la fin d'un tunnel bleu par un escalier mécanique, on tombe nez à nez avec le plus grand bassin et les plus grands poissons de l'aquarium. J'ai expérimenté les photos avec mon appareil, quelques-unes sont vraiment bien, d'autres sont nulles. Je vais ensuite sur le bord de mer aménagé, puis je mange dans un restaurant de viande. Ça fait longtemps que je n'ai pas mangé un bon bout de viande. Il s'agissait d'un steak haché reconstitué mais il a fait plaisir. Je rentre ensuite à l'hôtel, mes jambes ont vraiment pris très cher. J'ai les cuisses en feu et des courbatures partout. Je me décide de me coucher tôt en prévision de la journée du lendemain que je compte passer dans la montagne encore une fois.

Le lendemain, quand je me lève, j'ai encore des courbatures quand je marche jusqu'au toilette. Je préfère ne pas partir en montagne. Surtout que la veille j'avais étudié les bus dans tous les sens, impossible d'aller à un endroit bien pour commencer. J'aurais du faire Kirishima avant Aso-san (plus de bus a Kirishima les week-ends). Mais après tout, je n'aurais peut-être pas fait une aussi belle ballade à l'Aso-san. Bref je ne regrette pas trop. Je décide de cette journée pour aller visiter une distillerie de Shochu et une fabrique de biscuit. J'y vais en train mais je dois marcher 30 minutes pour arriver au deux. Très sympathique les deux. Dans la distillerie, une dame essaye de me parler en anglais mais abandonne et va me chercher la feuille de speach des guides (la feuille qu'ils doivent apprendre par coeur pour réciter aux touristes). LA dame m'accompagne quand même et m'explique en me montrant sur la feuille. Elle me fait ensuite goûter différents shochu. Le plus jeune, le plus vieux et une prune. Très délicieux tous. La prune est le plus fort mais on ne sent pas tant que ça l'alcool car le goût de prune est prédominant. Le plus vieux est beaucoup plus doux que le plus jeune.

Je décide de revenir ensuite à l'hôtel pour l'après-midi pour me reposer (mes jambes me font encore mal). Je prends un train qui cette fois va heurter une voiture à un passage à niveau. Un grand coup de klaxon et puis un choc ensuite, le train qui ralentit. C'est tout ce que j'ai pu ressentir. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. J'ai pu voir un homme sur le côté de l'avant du train qui souffrait et qui avait du sang sur la tête. Il semblait pouvoir bouger (il se tenait la tête dans les mains). Ensuite, quand le train est enfin reparti, j'ai vu la voiture sur le côté : tout le côté gauche avait été embouti dans le côté droit (le volant est a droite). A priori, la voiture est passé un peu sous le train car il a du reculé pour qu'on l'enlève. Bref une expérience pas très marrante. Après que le train soit reparti, à chaque fois qu'il klaxonnait, j'avais peur qu'il y ai un choc. Je pense que c'était fait exprès qu'il klaxonne autant. Bref je retourne à l'hôtel et m'allonge pour me reposer. J'en profite pour regarder mes mails et mettre les photos sur internet. Je vais manger dans une adresse conseillée par un guide. Les raviolis au porc sont en effet très bons mais je suis un peu déçu. Je pensais quelque chose de nouveau mais j'en avais déjà mangé à Oshima. C'est pas trop grave. Je vais ensuite me coucher.

Ce matin, les jambes vont mieux! Je me dirige donc vers Beppu, la ville au 1000 et 1 onsens!

lundi 3 août 2009

Le départ

Voilà, je suis parti. J'écris ce message en partie dans le train. Je l'enverrais plus tard. Je vais vous raconter ma dernière semaine de travail et vous donnez des précisions sur les photos.

Cette semaine fût particulièrement chargée. En effet, après un week-end fatigant à Nagasaki, j'ai du fait plein de choses : Mochi-tsuki, présentation, voir le directeur, et assister à une cérémonie de livraison d'un bateau. Mais heureusement que tout fût intéressant.

Commençons donc par mardi, mon tuteur accepte que je lui fasse ma présentation pour m'entraîner. Là il réserve la grande salle de présentation et invite 5 membres de la section. Presque une vraie présentation. Je me dépatouille avec les mots que j'ai réussi à ne pas oublier en une semaine. Je regarde mes notes. Beaucoup de commentaires de Matsushima-san. Mon tuteur me donne les remarques que les personnes ont données. J'essaye de changer ma présentation dans l'après-midi. Il faut savoir que j'avais en même temps à faire un nouveau programme et écrire deux rapports (un en français pour la bourse, l'autre en anglais pour l'entreprise et Centrale). Je refais une présentation a 17H, elle finit à 17H30 et là Matsushima-san ne comprends toujours pas tout. Je lui demande ce qu'il faut que je mette exactement dans ma présentation. Il ne me donne que ce qui est bien. Gros problème de communication à ce moment-là. Je ne comprenais pas du tout ce qu'il voulait que je mette dans ma présentation. J'expliquais comment utiliser mon programme et insistait sur les points qui me semblait les plus intéressants. En effet, ces points avaient intéresser mon auditoire mais seulement ces points. Ils n'en avaient rien à faire de comment utiliser mon programme, ils voulaient juste savoir un peu ce que j'avais fait, si c'est c'était vraiment utile, et ce que j'allais faire.
Je me retrouve donc à m'envoyer ma présentation par mail pour la finir sur mon ordi pour y mettre pleins de photos et synthétiser la présentation de mon programme.
Et ça a plutôt bien marché. Le lendemain les gens sont tous contents de voir les choses tape-à-l'oeil de mon programme, des photos que j'ai prises durant mon stage et le programme de mon voyage. Tout ça en japonais. Vous pouvez voir sur les photos que j'ai un petit carnet avec la traduction de tout les mots utiles. Ouf! Petit plus, Nonaka-san, le big boss de toutes les sections, l'ami de ma prof de japonais est venu voir une partie de ma présentation (dérangé par un coup de téléphone important) et a posé des questions à la fin (auxquelles mon tuteur m'a aidée à répondre).

Mercredi matin, juste avant ma présentation, histoire d'être encore plus pris par le temps, mon tuteur m'a amené à un Mochi-tsuki. C'est inexplicable. Il faut savoir ce que c'est que le Mochi. Il s'agit d'un gateau de riz qui ressemble à un chewing-gum avec de la farine autour. Pour le fabriquer, il faut le taper. Ainsi, 9 personnes de l'entreprise participe au Mochi-tsuki pour les livraisons de bateau. Ça divertit les chefs d'entreprise étrangers qui viennent prendre acte de la livraison. Quelques photos des tenues que nous avons du porter. Peut-être que je mettrais une vidéo si j'ai le temps et si j'y arrive.

Jeudi, j'ai pu m'attabler à finir les programmes pour de bon. Sauf que mon tuteur m'avoue qu'il a encore oublié de me dire un truc jeudi soir. En gros mes programmes sont bien il pourra les utiliser ça va l'aider mais ils auraient pu être un peu mieux. Il m'explique ce qu'il faudrait faire et me dit qu'il pourra le faire lui-même et moi je lui promets de regarder ça le lendemain.

Vendredi, le matin nous allons assister à une cérémonie avec champagne sur le bateau. Il y a quelques photos. Je suis particulièrement déçu de ne avoir pu écouter le groupe de musique de l'entreprise. En contrepartie j'ai pu voir un marching-band de 6 ans d'âge moyen. L'après-midi, je vais revoir Suzuki-san pour l'interview de fin de séjour. Oui tout s'est bien passé j'ai adoré. Non je peux pas vous donner de conseils pour améliorer votre entreprise. Et Sarkozy est pas si mal que ça comme président. Je suis dans la taille moyenne des français. Merci beaucoup pour le magnifique éventail que vous m'offrait et vous étiez pas obligé de me payer 44000 yens mais ça fait toujours plaisir. J'ai donc été rémunéré, en yen. Là c'est pas de chance parce que je remarque que le taux à monter depuis que je suis parti. Mais bon je vais pas cracher dessus non plus.

Ensuite, je retourner à mon bureau. Je tente de finir mon programme comme je peux. De toute façon je n'ai rien d'autre à faire. J'arrive à le finir juste à temps. Mon tuteur est content. Là à 17H, une demi-heure avant la fin, Wan-san (le sous-chef de section) vient me voir en me demandant de faire une feuille avec mes impressions sur le stage. Elle est destinée à Nonaka-san, le chef de toutes les sections ingénieures. Je la fait donc en une demi-heure comme demandé. Et là au lieu de finir et de rentrer, je dois faire un adieu à toute la section (ça ça va j'étais content de les rencontrer, mais je n'avais rien prévu de spécial à dire). Puis ensuite, je vais voir Nonaka-san avec ma feuille et mon tuteur. Il la lit et puis me dit que c'est bien, qu'il est content et tout ça. Je me retrouve à partir à 18H30 à pied. Enfin bon. J'arrive à boucler mes valises dans la soirée. Je me débrouille pour alléger au maximum le sac en bandoulière.

Samedi matin, je suis prêt à 8H30 et j'attends mon tuteur. J'aurais du prévoir le coup, mais ça ne m'a pas étonné qu'il soit en retard. Il est accompagné de Furuya-san et Hoshino-san (c'est elle qui conduit). Ils m'accompagnent au port où on rencontre Kawano-san et puis je pars... Vous pouvez voir une photo des adieux.

La suite sera écrite au grès des trajets de train et accès à internet. Je ne sais pas si j'aurais le temps de tout écrire. Je pense que je vais abandonner de remplir la carte de manière aussi fournie qu'avant. Par contre les photos seront le plus rapidement à jour avec commentaires! N'oubliez pas que vous pouvez voir les anciennes photos en allant dans mes dossiers Picasa. De plus, je vais essayer de tagué les photos sur picasa pour pouvoir voir rapidement les photos de trains, nourriture et temple (ce sont les trois principaux tags auxquels j'ai pu pensé).

A bientôt.